Le marché de la délégation de service public qui ramasse 21 communes des environs soit 200 000 usagers a été gagné par SEPUR, en cassant les prix, succédant à OTUS VEOLIA. Les camions de SEPUR auraient dû arriver le 1er novembre, jour où les salariés ont fait une journée de grève pour protester contre leurs conditions de reprise et simplement garder leurs droits.
Depuis ces véhicules, jamais arrivés sur site, servent à faire ramasser les déchets par des intérimaires en lieu et place des salariés du SIOM en toute illégalité! Pas de tenue, pas de planning, pas de camion…Les locaux de Villejust ont été vidés, jusqu’aux essuie-mains dans les toilettes.
Cette situation de lock out (fermeture provisoire d’une entreprise décidée par l’employeur pour répondre à un conflit collectif) perdure depuis le 2 novembre 2018, laissant les 90 salariés sans salaire depuis plus de 2 mois.
C’est pour cette raison qu’ils étaient au tribunal des prud’hommes de Longjumeau le 17 janvier dernier tribunal… en attente du délibéré le 7 février prochain.
Le mépris de la direction de SEPUR et des dirigeants du SIOM n’a d’égal que leur avidité à faire des profits pour l’un et des économies pour l’autre.
C’est décidément dans l’air du temps, notre gouvernement montrant l’exemple dans le domaine du dédain face à la colère des « petites gens » qui coûtent un pognon de dingue !
voir ci-dessous le reportage du « petit ZPL »