En grève depuis le 12 novembre, la mobilisation se poursuit parmi les 950 pompiers de l’Essonne.
Ils dénoncent « la dégradation de la qualité des secours en Essonne ». « Aujourd’hui dans les centres de secours les effectifs sont au plus bas depuis 20 ans », avance le syndicat Avenir secours CFE-CGC. Il rajoute que «les sapeurs-pompiers font face à une augmentation sans précédent des interventions non urgentes qui ne sont pas vraiment de leur ressort», notamment des « missions à caractère social ».
En conséquence, bon nombre de membres du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis 91) font grève une minute par jour « pour ne pas impacter la qualité des secours déjà dégradée par ailleurs ». «80 à 90 % des centres de secours du département suivent le mouvement», assure Yohann Martin, de la CGT.
« Nous sommes en train de regarder ce que nous pouvons faire, indique François Durovray, président (LR) du conseil départemental, en charge du Sdis 91. « Même si le département a déjà fait plus que sa part d’efforts, il est prêt à en faire encore. Mais l’Etat et l’Agence régionale de santé doivent aussi participer pour apporter une solution sérieuse et pérenne. Une réunion d’urgence aura lieu ces prochains jours. »